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Le Point.fr s’est invité à la soirée du comité d’entreprise pris dans la tourmente judiciaire après les révélations de la Cour des comptes.

Trente mille euros la soirée, la CGT joue les fiers-à-bras, mais elle fait quand même attention”, remarque un délégué du personnel d’un syndicat concurrent. Pourtant, le discours de Jean-Michel Hurault, patron CGT du CE, entouré de toute son équipe, n’a épargné personne. “Les médias censés être à la solde de la politique gouvernementale et la Cour des comptes n’empêcheront pas le CE de prospérer. Et d’organiser des fêtes pour les salariés, même au château de Fontenay-les-Briis, n’en déplaise à certains. Il n’y a rien de somptueux (au lieu de somptuaires, NDLR) dans ces dépenses.” (…)

“C’est honteux de savoir que les employés du CE sont exploités avec l’argent des salariés de la RATP”, s’emporte Olivier Cots, de Sud-RATP. “Dans nos cantines, on nous sert des carottes râpées et eux gaspillent notre argent, celui des salariés, en louant un théâtre 6 000 euros au minimum au lieu d’occuper le château dont nous-mêmes, salariés de la Régie, payons l’entretien”, s’indigne Mourad Ghazli, du SAT-RATP, sous le coup d’une procédure de licenciement “pour abus de (sa) liberté d’expression”. (…)

Le CE est doté d’un budget de plus de 83 millions d’euros, dont 53 millions alloués par la Régie et 30 millions obtenus par la participation des agents aux différentes activités du CE. (…)

Le Point

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