Le ministre grec des Finances, Evangélos Vénizélos, a rappelé ses partenaires au respect des principes de solidarité et d’égalité, après le rejet par Athènes d’une proposition notamment allemande de contrôle européen sur ses décisions budgétaires.
« Quiconque pose à un peuple un dilemme entre l’aide financière et la dignité nationale ignore des enseignements historiques fondamentaux », a affirmé le ministre grec des Finances, Evangélos Vénizélos, à son départ dimanche pour Bruxelles, où il participera au sommet européen de lundi.
« Nos partenaires savent que l’unification européenne est fondée sur l’égalité institutionnelle des États-membres et le respect de l’identité nationale ».
Athènes avait déjà rejeté samedi toute concession sur sa souveraineté, après la révélation de la proposition de certains membres de l’UE, dont l’Allemagne, de donner à l’UE un pouvoir décisionnel sur la gestion budgétaire grecque. Dans un entretien au quotidien Bild à paraître, le ministre allemand de l’Économie, Philipp Roesler, a pour sa part soutenu le principe d’une tutelle renforcée sur Athènes.
(Merci à Romégas)