Deux rapports ont épinglé l’Hexagone en matière de traitement réservé aux immigrés alors qu’un troisième relève ce type de phénomène à travers toute l’Europe.
S’il y a un paradoxe que cultive la République française c’est bien celui d’avoir été élevée au rang de «Patrie des droits de l’homme» et de se faire épingler par les organisations de défense des droits de l’homme.
A ce titre, deux rapports ont pointé du doigt l’Hexagone en matière de traitement réservé aux immigrés alors qu’un troisième relève ce type de phénomène à travers toute l’Europe. Tout cela en l’espace de moins d’une semaine.
La recrudescence des actes de racisme se retrouve exacerbée, notamment, en période de campagne électorale.
Ces réactions hostiles envers les migrants qui montent en puissance particulièrement en période de crise économique ne sont pourtant pas une particularité française. Elles s’étendent à toute l’Europe. «La xénophobie, le racisme (…) progressent dans de nombreux pays européens en ce moment, avec des effets négatifs, non seulement sur les migrants, mais aussi sur les Roms et les autres minorités nationales», a déclaré le commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Thomas Hammarberg, à Vienne. Comment contrer un tel phénomène? «Une couverture médiatique plus diversifiée et l’enseignement de la tolérance à l’école pourraient aider à ralentir cette tendance», a préconisé M.Hammarberg à l’occasion d’une allocution prononcée dans le cadre de la sécurité et la coopération en Europe. Mieux vaut tard que jamais. (…)