«Pute, bouffonne, hmara (bourrique), kahba (pute), vieille connasse, la honte de l’Algérie, racaille, fille de harki…» sont les qualificatifs qui ont été utilisés sur les réseaux sociaux pour parler de Biyouna, après son passage dans l’émission On n’est pas couché le 14 janvier chaîne de télévision France 2.
«Postée sur les réseaux Youtube et Facebook, la vidéo de son intervention chez Laurent Ruquier déclenche une avalanche de réactions.
Grande gueule, grande voix et grande picoleuse? Pute pour les uns, grande dame pour les autres, Biyouna ne laisse personne indifférent» rapporte Dernières Nouvelles d’Algérie.
«Du Biyouna tout craché, avec quelques verres en plus», commente Dernières Nouvelles d’Algérie. Le site Internet explique ensuite que nombre d’artistes avant elle, comme le chanteur français Serge Gainsbourg ou l’écrivain américain Charles Bukoswki, ont déjà fait parler d’eux pour leurs frasques sur les plateaux télé. Sauf que, pour le quotidien algérien, Biyouna ne peut pas se le permettre:
«Biyouna, 60 ans, est une femme, une Algérienne, musulmane, mère de 4 enfants… Quand elle est invitée sur un plateau de télé, il faut qu’elle soit sobre, correcte, digne. Il faut qu’elle représente l’Algérie, ses hommes, ses femmes, ses dirigeants, sa religion, ses artistes… Il ne fallait donc pas qu’elle débarque chez Ruquier un verre dans le nez.»
Cette polémique autour de Biyouna reflète-t-elle les craintes d’une radicalisation de la société dans les pays arabes avec les récentes victoires des partis islamistes en Tunisie et en Egypte? (…)