Addendum :
Emmanuel Ratier nous apprend que Rigoulot est un ancien du PSU, devenu le bibliothécaire de l’Institut d’histoire sociale, fondée par l’ancien collabo Georges Albertini, bras drtoit de Marcel Déat. Nombre de militants d’extrême droite y ont fait leurs premières armes. L’Institut a été racheté par le conseil général des Hauts-de-Seine sous Pasqua et demeure financé par la majorité UMP du conseil général.
Rigoulot se classe parmi les “néo-cons” pro-américains.
l’IHS est un “cache-sexe” de l’UMP.
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Pour Pierre Rigoulot, docteur de l’Institut d’histoire sociale, si Marine Le Pen n’obtient pas se 500 signatures, «cela signifierait que la démocratie se défend, c’est tout».
La démocratie, ce n’est pas seulement la voix du peuple.
Alors que des millions de voix du «peuple» iraient en sa faveur, Marine Le Pen ne parviendrait pas, c’est du moins ce qu’elle dit, à obtenir ses 500 parrainages. […]
Les élus, qui connaissent les procédures et ont l’habitude de prendre des décisions après de longues discussions, souvent après avoir passé un compromis, ne tiennent pas à parrainer la présidente du FN, c’est aussi qu’ils ont l’expérience des simplismes de l’extrême droite, et qu’ils savent le danger que représenterait, dans la foulée d’un «bon score» de Marine Le Pen, l’entrée en force dans les conseils généraux et régionaux de ces fanatiques. Persuadés d’être seuls à défendre leur pays face aux traîtres et aux profiteurs de toutes sortes, ils sont prêts à jeter par-dessus bord soixante ans de construction européenne. […]
