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On constate en effet que le secteur de la construction en Wallonie compte actuellement près de 65.000 travailleurs salariés dont 15 % viennent de l’étranger (hors UE).

On comptabilise encore 12.000 indépendants dont 10 % viennent également de l’étranger. On peut donc en déduire qu’entre 12.000 et 13.000 ressortissants étrangers travaillent dans le secteur de la construction.

Les ressortissants des 27 pays de l’Union européenne ne sont pas repris dans ces statistiques, à l’exception des Roumains et des Bulgares qui sont soumis à des dispositions transitoires jusqu’en 2013. Il s’agit essentiellement de travailleurs venant du Maroc, de Tunisie, de Turquie, d’Algérie, de Bosnie-Herzégovine, de Serbie et de Croatie […]

Willy Borsus, chef de groupe MR au Parlement wallon, s’interroge à la lecture de ces chiffres : “Ce qui est interpellant, c’est l’ampleur et le fait que ce soit structurel. Lorsqu’on met ces chiffres en face à face avec ceux du chômage en Wallonie [NDLR : 11,7% de chômeurs], on peut se demander pourquoi la Wallonie ne réoriente pas ses chômeurs en mettant en place des mesures efficaces de formation dans ces secteurs.”

[…] On se rend compte aussi qu’un manœuvre dans ce secteur toucherait un salaire assez bas, proche des 1.100 € net par mois.

Qu’on apprécie ou pas, lorsqu’on sait que cette personne en restant au chômage percevra 1.000 €, on peut comprendre que la pénibilité de ce genre d’emploi rebute de nombreuses personnes. […]

LaLibre.be (Merci à matheux)

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