Dans un communiqué rendu public en date du 7 février 2012, le ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Abdelwaheb Maâter a rappelé, sur un ton réprobateur, que la France avait conclu avec notre pays un programme pour l’emploi des cadres en 2008, prévoyant de recruter quelque 9000 Tunisiens par an en France.
Cette situation ne peut durer, car si l’on veut renforcer l’amitié avec la Tunisie, on doit impérativement être à ses côtés dans ces moments critiques !
Or, cette collaboration en matière d’emploi a atteint au meilleur des cas, 3000 postes offerts. De ce fait, le ministère tunisien de l’Emploi qualifie cette convention de mort-né, tout en ajoutant que les Tunisiens comprennent mal le retard et la nonchalance de la France à réaliser les objectifs de la révolution et à aider la Tunisie à remporter le pari de l’emploi.
L’ambassadeur français a, de ce fait, réitéré son engagement personnel et sa disposition à concrétiser effectivement ladite convention au cours de cette année, et d’aplanir les différents obstacles. Un accord a même été conclu entre le ministère tunisien et l’ambassade française de former une commission mixte qui œuvrera à ce que ces 9000 emplois par an, soient réellement offerts aux Tunisiens.
businessnews (Merci à derville)