Au nom de la promotion de la tolérance, les zélotes de l’antiracisme recourent à l’intolérance extrême, suppriment le libre débat, et s’adonnent aux chasses aux sorcières contre quiconque conteste leur credo de la diversité multiculturelle. Issu de la classe ouvrière, homme aux manières douces, professeur populaire ayant consacré sa carrière à l’éducation des enfants défavorisés, Ray Honeyford, décédé ce 5 février, fut harcelé pour avoir osé remettre en question certaines orthodoxies en matière de relations interraciales.
Comme un personnage du 1984 de George Orwell, il fut considéré comme un criminel pour avoir exprimé ses opinions. Labellisé raciste, il acquit une notoriété nationale grâce à une bruyante alliance de gauchistes, d’idéologues municipaux et des procéduriers professionnels.
Le multiculturalisme encourage les enfants des minorités ethniques à s’accrocher à leurs cultures, coutumes et langues d’origines, tandis que le concept d’identité britannique partagée est méprisé.
Proviseur à Bradford, Honeyford considérait cette approche profondément dommageable. Il craignait qu’elle promeuve la division, entrave l’intégration et mine les possibilités de réussite de ses élèves, à 95% d’origines pakistanaises ou bangladaises.
Dans un article paru en 1984, Honeyford déclarait que les enfants blancs constituaient la « minorité ethnique » de nombreuses écoles urbaines. Autre point soulevé : le « grand nombre d’Asiatiques entendant conserver les valeurs et les attitudes du sous-continent indien ». Il y condamnait également les discours agressifs de certains intellectuels noirs.
Malgré la circulation confidentielle de la revue, l’article suscita un tollé à Bradford.
Le maire, Mohammed Ajeeb, réclama son licenciement. Honeyford obtint une protection policière après des menaces de mort. Il connut également des piquets de manifestants devant l’école. Aux élèves, appelés à la désobéissance, étaient distribués des badges « Hate Your proviseur ». En privé, un commerçant sikh lui exprima son soutien, mais s’en abstint publiquement, craignant que sa boutique ne fût brûlée.
Suspendu par l’autorité locale d’éducation, et bien que rétabli par la Cour d’appel, il n’a plus jamais enseigné.
En dépit des persécutions, bon nombre de ses mises en garde sur le multiculturalisme se sont révélées correctes. Sans identité nationale unificatrice, il prédisait que le pays serait de plus en plus divisé.
Aujourd’hui, de larges zones urbaines de la Grande-Bretagne se fracturent racialement, avec de nombreux Britanniques qui se sentent désormais comme étrangers dans leur propre pays. À Londres, seulement six pour cent des écoles primaires accueillent une nette majorité blanche.
Même Trevor Phillips, le président de la « Commission pour l’égalité et les droits humains » [Une espèce de SOS Racisme local] a récemment averti que « certains districts deviennent de véritables ghettos, des trous noirs dans lesquels personne ne va sans appréhension. »
Le temps a montré que Honeyford avait vu juste au sujet du séparatisme musulman, qui s’est considérablement accentué. Ce processus se manifeste dans la croissance des écoles confessionnelles et l’officialisation des tribunaux de la charia.
Nous avons également assisté à l’essor de l’extrémisme islamique, du terrorisme domestique, des crimes d’honneur, et des guerres de gangs ethniques.
Les pouvoirs publics s’accommodent de la polygamie, même dans l’attribution des aides sociales.
Lorsque Honeyford a écrit son article, il a été étiqueté hérétique. Ça ne l’a pas empêché d’avoir raison.
DailyMail (Merci à Docteur Bazooka pour la traduction)
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