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Le prêcheur de haine Abou Qatada bénéficiera d’une protection policière 24 heures sur 24 au coût de 10.000 £ par semaine [environ 15.800 dollars] après sa libération de prison demain.

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Abou Qatada (à gauche)

Des agents protégeront sa maison de Londres où un système d’alarme a été installé en raison de craintes d’attaques contre lui et sa famille par des gens en colère. La police a «l’obligation légale» de le protéger ainsi que sa femme et ses cinq enfants, et un plan a été établi pour les transférer dans un lieu sûr en cas d’urgence. Un couvre-feu de 22 heures lui a été imposé ; deux heures lui seront accordées pour accompagner ses enfants à l’école après sa libération de la prison de Long Lartin dans le Worcestershire.

Le ministre de la Sécurité James Brokenshire doit se rendre en Jordanie cette semaine dans l’espoir que Qatada y soit renvoyé pour répondre à des accusations de terrorisme. Le Premier ministre David Cameron doit également en discuter avec le roi Abdallah de Jordanie.

Les précédentes tentatives de l’expulser vers la Jordanie où il est recherché pour son implication présumée dans des complots terroristes ont échoué après que la cour européenne des droits de l’homme a jugé que les preuves à charge avaient été obtenues sous la torture. Si les négociations qui auront lieu la semaine prochaine échouent, Qatada continuera d’être surveillé pendant deux ans en vertu des nouvelles mesures de prévention du terrorisme et il sera ensuite totalement libre.

Selon l’une des conditions de sa libération, tous ceux qui lui rendront visite devront avoir été approuvés. Ces restrictions ne s’appliquent toutefois pas à ses enfants, dont l’un, Qatada Othman, 18 ans, semble suivre les traces de son père depuis qu’il a prononcé un sermon anti-britannique devant la prison de Belmarsh en août l’année dernière.

Partageant une tribune avec des terroristes condamnés, Qatada Othman a accusé le gouvernement d’être «en guerre» contre les musulmans. Le jeune homme, arrivé en Grande-Bretagne avec son père à l’âge de deux mois, s’exprimait lors d’une manifestation organisée par d’anciens membres du groupe aujourd’hui interdit Al-Muhajiroun. Dans son sermon, il a fait l’éloge des «lieux du djihad» qui ont résisté à la «colonisation» par l’Occident, ainsi que des présumés terroristes Abou Hamza et Haroon Aswat.

Daily Mail via Poste de Veille

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