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Les déclarations du socialiste dans la presse anglo-saxonne ont provoqué l’ire de Jean-Luc Mélenchon.

Ses déclarations à la presse anglo-saxonne visaient simplement à rassurer le monde de la finance, qu’il avait présenté plus tôt dans sa campagne comme son “principal adversaire”.

Mais les propos de François Hollande dans le Guardian, lundi, ont visiblement déplu à ses alliés communistes. Dans le quotidien britannique, répondant à un journaliste qui s’inquiétait de l’arrivée de la gauche au pouvoir en France, le candidat socialiste déclare

“les années 80 étaient une époque différente. Les gens disaient qu’il y aurait des chars soviétiques sur la place de la Concorde. Cette époque est révolue, c’est de l’Histoire”.

Le candidat socialiste affirme au passage qu’en France, “il n’y a plus de communistes”.

“La gauche a été au gouvernement pendant 15 ans au cours desquels nous avons libéralisé l’économie, ouvert les marchés à la finance et aux privatisations. Il n’y a rien à craindre

assure-t-il, quelques jours avant une visite à Londres.

Hommage à Tony Blair

Si le candidat socialiste a désigné, le 22 janvier dernier, le “monde de la finance” comme son principal adversaire, il a néanmoins tenu à rassurer celui-ci, selon le Guardian.

François Hollande a en effet assuré au quotidien britannique qu’il n’était pas “agressif” ni vu en France comme quelqu’un de très à gauche en matière de régulation de la finance. Il a revendiqué une position proche de celle de Barack Obama, glissant : “on pourrait dire qu’Obama et moi avons les mêmes conseillers”.

François Hollande a aussi rendu hommage à Tony Blair, l’ex-Premier ministre travailliste, un homme “tellement intelligent qu’il n’avait pas besoin d’être arrogant”. Il lui reproche cependant d’avoir “succombé à l’idée dominante selon laquelle les marchés pourraient s’autoréguler et à la notion selon laquelle les marchés et le libéralisme pouvaient être facteur de croissance […] on a vu les conséquences”.

europe1.fr

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