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La sixième édition du festival culturel international contre le totalitarisme et la violence se tient à Prague du 20 au 26 février. Ce festival intitulé Mene Tekel, propose durant une semaine une série de films documentaires, des débats, des expositions et des concerts afin de sensibiliser les citoyens sur les crimes commis par les régimes totalitaires.

Le projet Mene Tekel est issu du constat de la méconnaissance et du désintérêt des citoyens tchèques pour le destin des prisonniers politiques des années 1950. Les initiateurs du festival souhaitent ainsi rappeler à la mémoire du public qu’entre 1948 et 1989, près de 250 000 citoyens tchécoslovaques innocents ont été privés de liberté.

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Mémorial dédié aux victimes du communisme (Prague)

Organisé pour la première fois en 2007, le festival Mene Tekel a pour objectif d’ouvrir durant une semaine une plateforme publique pour rappeler les conséquences de la répression politique des régimes totalitaires, l’exposition de réflexions artistiques et scientifiques sur la période communiste en Tchécoslovaquie et dans les autres pays du monde.

Le nom du festival Mene Tekel est tiré de la bible. L’un des auteurs et organisateurs de l’événement, Jan Řeřicha, rappelle la signification de ce terme prophétique trouvé dans l’ancien testament dans livre de Daniel et qui relate les pratiques du gouvernement cruel du roi Balthazar en Babylone :

Jan Řeřicha « Les écrits disent : ‘qui as-tu souhaité élever, qui au contraire as-tu humilié, qui enfin as-tu condamné de ton propre chef’ ? Lorsque nous sommes tombés sur ce texte, nous nous sommes dit que cela convenait parfaitement à la définition de l’abus de pouvoir. Le mal, la violence et l’abus de pouvoir accompagne malheureusement la mémoire de l’individu. »

Le festival s’ouvre ce lundi après-midi dans l’église Saint-Nicolas dans la Vieille-Ville à Prague. Durant une semaine, il propose une série de débats et de conférences sur les conséquences individuelles et collectives des régimes totalitaires. (…)

Radio Praha

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