Plus jeunes et plus violents, leurs membres sont à l’origine d’affrontements qui ont fait six morts et 252 blessés en 2011.
Composées de jeunes de plus en plus violents n’hésitant plus à attaquer frontalement les forces de l’ordre, pas moins de 313 bandes écument le pays. À l’origine d’une bataille rangée presque chaque jour en métropole, leur activisme croissant s’est soldé en 2011 par un bilan de six morts et 252 blessés. (…)
D’emblée, le rapport révèle que l‘activité des 313 bandes varie selon des «fluctuations saisonnière». Le nombre des affrontements, estimés à 27 en juin et 24 en septembre, reflue à une dizaine en juillet et août.
«Les départs estivaux hors du territoire national de certains jeunes et les vacances scolaires expliquent cette baisse, décrypte le rapport. Ceux qui restent dans leur quartier ne sont plus influencés par l’effet de groupe…».
Si une part des rixes a pour origine la «recherche du monopole sur des trafics de stupéfiants» ou «l’affirmation d’une supériorité sur un territoire donné», les experts s’attardent sur quelques «rixes communautaires». (…)