Au 24, rue Paul-Vidal, non loin de l’avenue de Bordeaux, l’association culturelle et d’entraide aux communautés turques de Narbonne construit sa nouvelle mosquée. Les travaux qui commencent vont durer deux ans. (…)
L’imam Seyit Çetin et un professeur de turc seront payés par l’État turc. Ce sont, en effet, des fonctionnaires qui restent en France pour une durée de quatre ans.
Le président de l’association culturelle et d’entraide aux communautés turques de Narbonne insiste sur la qualité du projet : “Nous n’avons aucun problème avec le voisinage. Les deux minarets sont petits et simplement décoratifs. La nouvelle mosquée ne se verra pas de la rue. Sa conception a été soignée car il fallait un bâtiment digne de la communauté turque de Narbonne“.
Rasim Yildirim précise qu’une mosquée commune avec les musulmans arabes n’a pas été possible, du fait “des différences de langues et de conceptions de l’Islam”. Tout en insistant sur “les bonnes relations” entretenues avec ceux-ci.