Regardez autour de vous et méditez ce chiffre : un électeur sur quatre estime « plutôt probable » ou « tout à fait probable » de choisir Marine Le Pen dans soixante jours.
Certes, il s’agit de potentiel électoral et non d’intentions de vote. Mais il faut voir les choses en face. Ce ne sont plus seulement des ulcérés, des hérissés ou des ultra meurtris qui assurent l’audience du Front national. D’autres citoyens sont séduits pas des idées simplistes, des mesures extrêmes ou des solutions radicales. (…)