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Rachid Taieb-Solimane, multirécidiviste, condamné à cinq ans de prison, dont deux avec sursis. Avec mandat de dépôt à la clé.

Les menottes aux poignets, les solides policiers qui l’escortent, le ton sévère du président du tribunal… rien n’impressionne le prévenu. Et encore moins le modeste journaliste venu assister à sa comparution, et menacé de toutes les représailles si, par malheur, il osait citer son nom : Rachid Taieb-Solimane !

 

Rachid Taieb-Solimane, 41 ans, est un grand client des geôles du commissariat, un habitué des salles d’audience. “Il est en état de… quadruple récidive (!)” note avec stupéfaction Mme Gaullier, magistrate stagiaire, représentant, hier, le ministère public…
Son casier judiciaire est long comme un jour sans pain, “noirci”, depuis 1990, par nombre de condamnations pour vols, recels, usages de faux, outrages, violences (avec usage d’une arme parfois), dégradations diverses… Et même pour agression sexuelle… Sa dernière condamnation, à deux ans de prison, remonte à février 2010.

Malgré dix-neuf témoignages, malgré les images des caméras de vidéo-surveillance qui l’accablent, Taieb-Solimane nie les faits.

Se perdant dans de sombres explications, il arrive à agacer le président Maurel du tribunal de grande instance de Carcassonne. Malgré les arguments de Me Sarah Couloumiès, Rachid Taieb-Solimane a été condamné à cinq ans de prison, dont deux avec sursis et mise à l’épreuve, et obligation d’indemniser ses victimes.

Midi Libre

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