La supérette Vival de Sainte-Fortunade a été pillée dans la nuit de mercredi à jeudi. La troisième fois depuis septembre. Son propriétaire, Cédric Peuch, 32 ans, est au bord de la crise de nerfs. Une main dans les cheveux, l’autre sur son portable, Cédric Peuch contemple les dégâts. Une fois de plus. Une fois de trop ?
“C’est la troisième fois que je suis cambriolé en cinq mois. En septembre dernier, le préjudice avoisinait les 35.000 € et en janvier, 21.000 €. J’en ai été pour 10.000 € de ma poche. Mon assureur ne veut plus de moi. Je crains de mettre la clé sous la porte. On n’y est pour rien et c’est nous qui prenons” lâchait-il, hier matin, dépité et fataliste, sur le pas de porte de la supérette Vival tabac-presse dont il vient tout juste de racheter les murs.
Le jeune homme de 32 ans écluse les petits noirs en guise d’exutoire corsé. Le chiffre tombe dans la soirée : “L’équivalent de 400 cartouches et de cinquante bouteilles d’alcool a été volé, ainsi que des briquets de valeur. Avec la casse, j’en ai pour 35.000 € de préjudice. Je suis au bord de la faillite.” (…)