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Les investissements du Qatar en France et Europe sont une chance pour l’économie française en perte d’influence au Moyen Orient. Les critiques injustes, irrationnelles à l’encontre du Qatar, montrent que les rapports de la France avec le monde arabe restent dominés par une pensée colonialiste, un racisme culturel profond et par une volonté manifeste de bloquer l’ascension des Français issus de l’immigration.

L’image du français issu de l’immigration de culture musulmane doit rester pour beaucoup associée éternellement à des problèmes « d’intégration », de délinquance, d’intégrisme religieux, et de violence envers les femmes. Il faudrait d’ailleurs parler de « désintégration » comme le rappel si justement le film de Philippe Faucon.

Le Qatar qui arrive en France véhicule une image qui bouscule cette classique vision colonialiste et secoue fortement la société française habituée aux clichés habituels sur les Arabes des banlieues.

Le Qatar montre autre chose et ridiculise 40 ans de « politiques d’intégration ». Il montre des Arabes musulmans modernes, acteurs de la mondialisation, qui réussissent des projets qui attirent les plus grands acteurs économiques mondiaux, qui organise avec succès des investissements porteurs et des évènements internationaux. Une excellence et une réussite qui donne des cauchemars à tous ceux qui exploitent depuis des années le filon de l’islamophobie des cités urbaines, des fantasmes raciaux, et de l’âge doré du temps des colonies.

Le Qatar montre par son ambassadrice, Sheikh,a Mozah, la réussite parfaite de l’islam et de la modernité chez la femme arabe. Le magazine Forbes l’a classée d’ailleurs comme la femme arabe la plus influente au monde. Une princesse engagée et une femme d’affaires et à la tête de la Fondation du Qatar, qui investit massivement dans le domaine universitaire, et du groupe Qatar Luxury, qui a racheté en août la marque française en perte de vitesse comme Le Tanneur.

Dans le domaine du sport, l’Emirat démontre une compétence à organiser et à accueillir une multitude d’évènements sportifs mondiaux là où en France et en Europe, les infrastructures ne répondent plus à ce que pourrait être le sport au 21iéme siècle.

L’organisation de la coupe du monde de football en 2022 affirmera cette nouvelle donne.

Doha déploie aussi son ambition sur les circuits de sports mécaniques. Depuis 2004, le Qatar accueille une étape du championnat du monde Moto GP, devenue en 2008 la première course de nuit de l’histoire de cette compétition. L’objectif à terme est d’accueillir la Formule 1, avec pour ambassadeur Nasser Saleh al-Attiyah, vainqueur du rallye Dakar 2011.

(…) Le Qatar démontre aux Français de l’immigration qu’ils n’ont jamais eu de problème d’identité et qu’ils peuvent se rendre dans les pays du Golfe pour devenir acteur d’une mondialisation que l’on leur refuse en France. (…)

France-Moyen-Orient.com

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