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Avant de me plonger dans l’essai d’Étienne Liebig sur les Rroms, puis de le chroniquer, il me semble quand même opportun de faire état de l’article de Rebecca Camber, du Daily Mail, sur la famille Rostas, et ses manoirs et domaines immobiliers en Roumanie. Opérant principalement au Royaume-Uni, les Rostas sévissaient aussi en France, et investissaient dans de splendides demeures, peut-être aussi dans des établissements de jeux ou de nuit, en Transylvanie… 

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(…) Prenons donc la famille des Rostas, qui roulent en Roumanie à bord de Mercedes, Audi, BMW aux plaques britanniques ou irlandaises.

À Gravesend, dans le Kent, ils s’entassent dans deux maisons louées grâce à des allocations, divers subsides gouvernementaux. La plupart ont été arrêtés de multiples fois pour vol à l’étalage, « cartonnage », vol à la tire, &c. Leur spécialité est de prendre des trains de nuit et de dérober les objets ou gadgets (téléphones et autres consoles) de valeur.

On ne sait trop comment ils ont acquis des terrains à Huedin, en Transylvanie.

C’est une ville qui reste aussi hongroise, plus du tout souabe ou juive. On la nomme Ohodino en romani. Elle se situe entre Cluj et Oradea, et la route comprend diverses localités dont les abords abondent en palais. Vous reconnaissez les chefs ou les anciens à leurs chapeaux aux larges bords. Leurs proches n’occupent souvent que peu de pièces dans ces palais, qui ne se peuplent que lors de grandes réunions familiales, avec la parentelle revenue de l’étranger.

En deux ans, les Rostas ont sans doute fait plus de 500 victimes, surtout en Grande-Bretagne, mais sans doute aussi, au passage, en France. Il se peut d’ailleurs fort bien que d’autres Rostas opèrent régulièrement en France.

Un palais, c’est dans les un à deux millions d’euros, en général. À Calatele, les Rostas auraient acquis un terrain pour 30 000 euros. Mettons que, d’ici quatre-cinq ans, ils possèderont une dizaine de palais dans le voisinage de Huedin. Coût : dix à vingt millions d’euros. C’est sans compter le mobilier, souvent somptueux, qui évoque celui des familles aisées du Moyen-Orient, tant par la taille que par le décorum. Les http://img836.imageshack.us/img836/1382/13367684.jpgrevenus sont les rapines, la contrebande (spiritueux, cigarettes), parfois des établissements (jeux, bars de nuit), et la prostitution (jamais celle de leurs épouses, filles ou parentes).

Ils sont aussi usuriers. Le Daily Mail rapporte des témoignages selon lesquels, en Roumanie, ils ne sont jamais inquiétés, parce qu’ils graissent la patte des policiers. C’est vrai et faux. En cas de flagrant délit de rixe ayant provoqué des blessures un peu graves, des arrestations ont bien lieu. Ensuite, les protagonistes disposent des meilleurs avocats.

En France, face au problème, on s’est livré à la politique du chiffre, chère à Sarkozy, Hortefeux, Guéant, et autres. Tout plutôt que de se livrer à un véritable travail de police, forcément sélectif.

Ah, pour faire parader, sur le parvis de Notre-Dame-de-Paris, des policiers roumains en uniformes, pas de problème. Pour former vraiment des policiers roumains, bulgares, hongrois, en civil, et capables de reconnaître qui est qui, qui mendie pour soi ou pour un clan, qui pourrait chaparder occasionnellement et qui dispose d’un réseau, là, c’est autre chose.

Une « Rostas », Marioana, 18 ans, mendiante, a été victime d’un rapt, de viols incessants, et finalement d’un assassinat (par balles dans la tête), à Dublin. Il peut s’agir d’une homonyme, puisque sa famille est de Timisoara. Elle était illettrée et je ne saurais certifier qu’elle était bien la fille de son père : beaucoup de très jeunes fugueurs ou fugueuses peuvent finir à l’étranger, « employés » par des Rroms.
Mais je n’affirme rien.

Deux gardai (policiers irlandais) se sont rendus récemment aux funérailles, en Roumanie. (…)

(…)  Le même Sunday World, qui avait fait pleurer dans les chaumières sur le sort de Marioana Rostas et appelé à la charité publique pour réunir les 7 000 euros nécessaires au rapatriement de la dépouille en Roumanie (avec un Fundraising Account), fait à présent sa couverture sur ces gros richards de Rroms qui pillent les diverses caisses d’allocations irlandaises. Ainsi va la presse ; ou plutôt celle qui se vend le mieux.

Come4news


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