La justice a relaxé ce mardi à Lyon des parents qui avaient espionné la nourrice de leur bébé. Le 10 janvier 2011, inquiets de voir leur fils rentrer de chez sa nounou “exténué, assoiffé et les fesses très rouges”, les parents avaient caché un enregistreur numérique dans l’ourson de l’enfant.
Le tribunal correctionnel de Lyon a pourtant estimé que l’atteinte à la vie privée “était constituée sur le plan matériel“, puisque le couple avait réalisé 8 heures d’enregistrement, captant “allers et venues dans la maison, propos entre la nourrice et son mari et conversations téléphoniques“. “Mais comme l’enregistreur était destiné à rester près du bébé, le but du couple “était de vérifier le traitement subi par leur enfant”, et non “de porter atteinte à la vie privée” de l’assistante maternelle, selon le tribunal.