Addendum du 28/02/2012 :
Pour soutenir leurs collègues condamnés, les policiers de la brigade anticriminalité (Bac) de Grasse ont présenté leur démission, lundi. Trois des sept policiers impliqués dans le décès d’Hakim Ajimi, lors d’une interpellation violente en 2008, ont été condamnés vendredi.
Addendum du 17/01/2012 :
France 3 Régions – 17 janvier 2012
“Ouverture du procès Ajimi, ce jeune homme de 22 ans mort asphyxié en mai 2008 suite à une interpellation musclée. Ils sont 7 policiers à comparaître devant le tribunal correctionnel de Grasse”
Les rapports d’expertise médicale ont conclu que le décès du jeune homme de 22 ans -le 9 mai 2008- était dû à une asphyxie mécanique, résultat d’une compression thoracique et d’une clef de bras au cou pratiquées par deux policiers avec trop de force et durant trop longtemps. L’avocat de la famille, Franck de Vita, rappelle qu’Hakim a été entravé par des menottes aux pieds et aux mains, après avoir résisté à deux agents de la brigade anti-criminalité (Bac), alors qu’il rentrait chez lui à Grasse peu après une altercation avec son banquier.
Hakim Ajimi, qui avait blessé l’un des policiers, s’était retrouvé face contre le sol. Un policier avait pratiqué une clef d’étranglement, son collègue blessé s’était assis sur son dos à califourchon, ce qui était “totalement inutile”, arguera l’avocat au cours du procès. Hakim a ensuite été “jeté” sans ménagement, inconscient ou déjà mort, dans la voiture de police-secours. Cinq autres policiers devront répondre de “non-assistance à personne en danger”.
Me Gérard Baudoux défend les deux policiers ayant immobilisé Hakim Ajimi qui comparaissent pour “homicide involontaire” (chef passible de trois ans de prison). L’un d’eux est en outre accusé de “non-assistance à personne en danger” (passible de 5 ans). “Je ne vois pas ce que l’on peut reprocher à l’un ou à l’autre, ils n’ont fait qu’appliquer ce qu’on leur apprend à l’école de police”, plaidera-t-il. […] TF1 News