Pas facile de s’y retrouver dans l’affaire qu’avait à juger le tribunal lundi ! Une femme accuse son compagon de lui avoir transmis le sida en connaissance de cause après lui avoir fait croire qu’il était seronégatif, attestation médicale à l’appui.
Un enfant est né.Miraculeusement, il n’est pas porteur du virus alors que la mère doit aujourd’hui suivre un traitement à vie.
Emmanuel M…, 36 ans, d’origine gabonaise, arrivé en France fin 2003, a rencontré son amie l’année suivante.
Il tient des propos embrouillés. Il y est question d’un suivi pour HIV depuis 2004 mais peut-être au nom d’un compatriote congolais pour faciliter sa supposée présence en France. Cet ami a-t-il été inventé ? Les analyses, sont-elles vraies ? Sont-elles fausses ? Même les médecins s’y perdent. Le tribunal a bien du mal à tirer les choses au clair.
L’avocat de la plaignante, qui s’est portée partie civile, n’est pas tendre avec l’accusé « qui empoisonne les gens et s’en moque ». Le procureur souligne lui-même que cette affaire « n’est pas claire ».
Il note que l’accusé « avait un intérêt à reconnaître l’enfant avec empressement pour justifier sa présence sur le sol français ». (…)