Patrick Simon est directeur de l’unité Migrations internationales et minorités à l’Institut national d’études démographiques (INED). Il a notamment travaillé, lors de sa thèse, en 1994, sur “les relations interethniques et interclasses”, dans le quartier de Belleville, à Paris.
[…] Ces boucheries répondent à l’expansion d’un marché de consommation locale, mais aussi à une reconversion d’anciens salariés, principalement d’origine maghrébine, qui se mettent à leur compte. Ce n’est donc pas une conséquence d’une immigration récente mais au contraire les effets différés de l’installation des immigrés du Maghreb, de Turquie et d’Afrique subsaharienne dans les quartiers populaires. En ce sens, c’est une forme d’intégration locale assez réussie. […](Merci à garic)