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Nicolas Sarkozy a “humilié” des “millions de personnes” en marquant sa volonté de diviser par deux le nombre d’immigrés accueillis en France et d’imposer des conditions à l’attribution de prestations sociales aux étrangers, a estimé mercredi Daniel Cohn-Bendit, qui juge ce discours “dangereux”.

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Le candidat socialiste à l’élection présidentielle, François Hollande, a pour sa part estimé sur Europe 1 que le président sortant faisait montre d'”incohérence” lui qui, “hier souhaitait l’immigration économique” et “aujourd’hui veut la réduire”.

Lors de l’émission “Des paroles et des actes”, mardi soir sur France 2, Nicolas Sarkozy a marqué sa volonté de diviser par deux le nombre d’immigrés accueillis en France, “c’est-à-dire de passer de 180.000 (par an) aux alentours de 100.000”.

Il propose de subordonner l’attribution du Revenu de solidarité active (RSA) et du minimum vieillesse à des étrangers à des conditions de présence sur le territoire et d’activité.

“J’ai mal dormi. Ce matin, je suis encore mal, parce qu’il m’a dit quelque chose en pleine figure : il m’a dit ‘tu es un homme en trop’, parce qu’il a dit qu’il y a trop d’étrangers sur le sol français”,

a commenté Daniel Cohn-Bendit sur Canal+.

“Quand en période de crise un homme dit une phrase comme ça, eh ben je souhaite que le plus rapidement possible il ne soit plus président de la République”, a poursuivi l’eurodéputé de nationalité allemande.

Challenges.fr

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