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Dans un exercice de politique-fiction, Dominique Sopo, président de SOS Racisme, imagine un pays ressemblant à la France qui admettrait le racisme ordinaire […]

Mais il serait excessif de considérer toute extension du droit de vote comme un approfondissement de la démocratie. Car aujourd’hui, il se trouve des organisations qui proposent, de façon très intéressée, l’extension du droit de vote aux racistes […]

Imaginons un pays comme le nôtre dans lequel les racistes pourraient voter aux élections municipales (puisque telle est la proposition que l’Association pour la promotion du droit de vote pour tous, que présiderait l’ineffable Claude Guéant et pourrait proposer). Ne serait-ce pas alors la porte ouverte à un vote communautaire qui s’exercerait sur les maires ? Qui serait assez naïf pour croire que les racistes ne constitueraient pas une force monolithique, soudée par des ambitions et des objectifs communs ? […]

Est-ce faire de la politique-fiction que d’imaginer, par l’ouverture du droit de vote aux racistes à toutes les élections, l’émergence de forces politiques faisant du racisme, de l’antisémitisme, du sexisme et de l’homophobie, la charpente de leur programme ?

Est-il absurde d’imaginer une Marine Le Pen diriger une telle force ?

Le NouvelObs (Merci à sovereine)

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