Touché d’une balle à la fesse au cours d’un braquage en Belgique, un homme a voulu se faire soigner clandestinement en Essonne. Il a été interpellé et renvoyé devant la justice de son pays.
Il est soupçonné d’avoir participé au braquage d’une bijouterie qui s’est terminé par des échanges de tirs avec la police de Verviers (Belgique) le 16 février. Ce jour-là, Mémet et ses coéquipiers auraient effectué un « tiger kidnapping » mais la victime parvient à prévenir les forces de l’ordre dès son entrée dans la bijouterie. Les gangsters, qui disposent d’armes de guerre, criblent de balles les voitures de police qui arrivent sur les lieux. Un agent parvient à toucher « à la cuisse », selon ses dires, l’un des braqueurs, qui prennent tous la fuite.
L’enquête belge piétine. Mais le 20 février, au petit matin, un homme dans un état grave est déposé à l’hôpital de Longjumeau avec une balle logée dans la fesse. Il a été conduit par sa compagne depuis la Belgique. Avertis lors de l’hospitalisation, les policiers de Longjumeau cherchent à trouver l’origine de cette blessure. Ils retrouvent un véhicule belge stationné non loin. Grâce à l’identité de la victime plongée dans le coma, ils alertent leurs homologues belges qui font le lien entre le blessé et la fusillade. (…)