Fdesouche

Dimanche 11 mars, on avait vu Gérard Depardieu au meeting de Nicolas Sarkozy à Villepinte. Approuvant, le pouce levé, chaque inflexion de voix du président.

Imposant Obélix, à trois pas de Christian Clavier-Astérix, tels les derniers irréductibles d’un village gaulois qui ne rassemble plus beaucoup d’artistes.

Mercredi, le voilà à Genève, donnant après une représentation un entretien à la Radio télévision suisse (RTS) (voir la vidéo), massif et essoufflé dans un salon en marbre et dorures qu’on croirait sorti d’un ministère français. Darius Rochebin, le journaliste, l’interroge sur les rumeurs qui entourent le tournage, en juin, du prochain film de l’américain Abel Ferrara, dans lequel il doit incarner Dominique Strauss-Kahn.
Il confirme qu’il jouera bien l’ancien patron du FMI : “Parce que je ne l’aime pas, donc je vais le faire…” L’acteur français juge DSK “arrogant, suffisant… jouable”, mais c’est comme si incarner un homme qu’il n’aime pas était un défi stimulant. Pour Depardieu, l’ancien favori des sondages est d’ailleurs

“un peu comme tous les Français, un peu arrogant, oui. Je n’aime pas trop les Français d’ailleurs. Surtout comme lui…” (…)

Le Monde / RTS.ch

Fdesouche sur les réseaux sociaux