Lié au courant ultranationaliste, le club de football Beitar Jérusalem continue de s’illustrer par le comportement ouvertement raciste de son public et de ses dirigeants.
(…) Fous de rage, les ultras de Jérusalem ont entonné des chants racistes contre Sakhnine, puis caillassé l’autobus de l’équipe à la fin du match.
Loin d’en être à leur coup d’essai, les Beitarim vouent une haine féroce aux Palestiniens d’Israël, soupçonnés d’être « une cinquième colonne à la solde des terroristes ».
Pas une année ne passe sans qu’ils ne défraient la chronique par leurs propos anti-Arabes et un comportement violent dans les tribunes.
La plupart sont des Mizrahim (« Orientaux »), issus des couches populaires séfarades, et ne jouissent pas d’une réputation d’enfants de choeur.
Autre particularité : l’interdiction formelle de recruter des joueurs arabes.