Pour garantir leur solvabilité, les États disposent de quantités d’or gérées par les banques centrales nationales. Ces réserves n’étant soumises à aucun régime commun aux pays de la zone euro, l’Allemagne pourrait-elle réclamer de Paris quelques lingots en guise de garantie de nouveaux prêts ? Certains se posent d’ores et déjà la question…
Loin des préoccupations de nos concitoyens, se joue une bataille très serrée entre Jens Weidmann, le Président de la Bundesbank (Banque centrale allemande) et Mario Draghi, le Président de la Banque centrale européenne. Cette bataille technique tourne autour de la solvabilité de la BCE et de l’évolution des modèles économiques des pays membres de la zone euro.
La crise politique silencieuse au sein de la BCE