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(…) Hier, à Marseille, il a rappelé le souvenir du 21 avril. Est-ce que ce risque peut exister pour François Hollande ?

Bien sûr que non. Marine Le Pen paraît trop loin pour espérer accéder au second tour et on ne voit pas comment François Hollande pourrait, lui, ne pas y figurer.

Mais le fait d’invoquer le traumatisme de 2002 en dit long sur l’inquiétude des socialistes ces jours-ci.

Le risque, c’est celui d’une démobilisation qui s’installerait à la fois à cause du manque d’allant du candidat socialiste et aussi parce que l’élection pourrait sembler déjà gagnée.

De ce point de vue, les petits accès d’autosatisfaction de François Hollande et les jeux de cour de plus en plus visibles autour de lui ne peuvent que le desservir.

Chaque fois qu’il a baissé dans les sondages depuis deux mois, c’est Jean-Luc Mélenchon qui en a profité. Et on peut penser que les critiques de Nicolas Sarkozy sur les failles de l’Europe renforcent, par symétrie, la demande de protectionnisme qui monte à gauche.

En ce moment, l’électorat de gauche préfère la radicalité façon Mélenchon que le radicalisme à la sauce hollandaise. (…)

Le Point

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