Une délégation de sans-papiers était reçue, mercredi 14 mars, au siège de campagne du Parti socialiste. Ils dénoncent la politique de régularisation au « cas par cas » que promet François Hollande. Reportage.
Dans une élection marquée par une xénophobie latente, à quoi peut déboucher la réunion de deux réalités diamétralement opposées : l’électoralisme pour le Parti Socialiste, l’ardente nécessité de voir sa situation régularisée pour le sans-papiers ?
Ils étaient une centaine mercredi après-midi, Maliens, Sénégalais, Marocains, massés devant le siège de campagne de François Hollande, rue de Ségur, pour demander une régularisation sans condition.
Face à leur urgence, François Hollande, oppose depuis des mois son éternel esprit de nuance : le cas par cas, bien évidemment ! (…)
(…) L’attaché de presse de Mireille Le Corre explique gentiment aux quelques journalistes rassemblés au bas de l’immeuble que la direction du PS n’a nullement l’intention de communiquer sur le sujet.
À l’extérieur, les sans-papiers n’en démordent pas :
« La régularisation, c’est maintenant », scandent-ils inlassablement. (…)