L’ouverture en février dernier de son local L’Oustal par le mouvement d’extrême droite Bloc identitaire, allée de Barcelone continue de faire des vagues dans les milieux militants et occitans de Toulouse. Au point que se déroule samedi 17 mars une manifestation, à l’appel d’associations antifascistes de la Ville rose, à 14 heures place Arnaud-Bernard.
L’Union antifasciste toulousaine (UAT) dénonce « une image moderne, sans tatouages, sans crâne rasé, sans rangers » de Bloc identitaire.
« On ne veut pas entrer dans ce jeu-là, » explique Matthieu Clique, 23 ans, fondateur de L’Oustal qui définit le lieu comme un endroit « métapolitique ». On y fait du sport (boxe et sports de combat ndlr), on y organise des conférences et on y a même une bibliothèque », ajoute l’étudiant en droit.
« L’identité occitane est menacée par l’implantation des kébabs, par l’islamisation et par l’américanisation », soutient sans sourciller Matthieu Clique, qui ne revendique officiellement aucun lien avec le Front national, « c’est un parti jacobin » ni avec l’extrême droite « on s’est fait tabasser et on a eu nos locaux vandalisés ». (…)
