Danny Lockwood, auteur et éditeur, a créé la polémique en publiant un livre au titre provocateur : La République islamique de Dewsbury. Décrit par The Guardian comme étant « une attaque directe contre le multiculturalisme », cet ouvrage rend le multiculturalisme responsable du crime et de la corruption de la ville Dewsbury, située dans le Yorkshire, outre-Manche.
En effet, l’ouvrage fait l’état des lieux des nombreux changements sociaux intervenus dans le quartier ces dernières années, pour le pire plus que le meilleur,
à cause de « 20 ans d’échec sur le multiculturalisme » selon l’auteur.
Il y examine plusieurs problèmes, du crime à la corruption des politiques, en passant par la drogue et autres vices.
Et il se vend comme des petits pains, ce livre fantasque qui alimente la peur de l’autre, de l’étranger, de la différence.
La République islamique de Dewsbury s’est épuisé en six semaines seulement et selon l’auteur, la maison d’édition n’a reçu aucune plainte de la part des lecteurs,
ajoutant, un brun provocateur: « pas de fatwas, pas de boycott de l’affaire ».
Ce sont les politiques qui se sont surtout plaints, dont un membre du parlement Shahid Malik, qui avait porté plainte pour diffamation puis l’avait retirée, les jurés n’ayant pas réussi à se mettre d’accord. (…)