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Gilles-William Goldnadel dénonce l’instrumentalisation du drame de Toulouse par certains leaders politiques.

Atlantico : Que vous inspirent les commentaires qui ont suivi la tragédie de ce lundi à Toulouse ?

Gilles-William Goldnadel :

Sans l’action de la police, il est clair que SOS-Racisme, proche du Parti socialiste, aurait continué d’incriminer l’extrême-droite.

Ils n’ont pas tiré les leçons du passé. Après les attentats de la rue des Rosiers et de la rue Copernic, ils avaient fait descendre les gens dans la rue contre l’extrême droite et les néo-nazis. Dans les deux cas, on a découvert ensuite que c’était à cause de la radicalité islamiste, mais trop tard pour en tirer les leçons politiques. C’est ce qu’ils ont failli recommencer.

Jean-Luc Mélenchon et François Bayrou ont incriminé la violence de la campagne électorale, en visant Nicolas Sarkozy qui avait suivi Marine Le Pen sur la polémique du halal. Une nouvelle fois, ils ont voulu instrumentaliser la douleur des juifs en menant les gens sur une fausse piste et en faussant délibérément le jeu démocratique de l’élection : ils souhaitaient interdit au peuple français d’évoquer les thématiques de sa souveraineté et de son identité.

Nous sommes face à une idéologie qui est dans l’incapacité de penser le racisme autrement que dans la peau d’un occidental.

Mais en plus de cela, il y a un petit jeu d’apparatchiks, notamment à SOS-Racisme, qui utilisent délibérément ces événements contre la droite. Je suis choqué par la sottise ou la tromperie de ces gens qui se sont affranchis des leçons du passé. Après l’affaire Ilan Halimi, ils ont ergoté, palabré pour savoir si c’était un crime antisémite ou non. Finalement, Youssouf Fofana se revendique aujourd’hui hautement anti-juifs. Ils devraient avoir soit une pudeur, soit une mémoire. Je n’en reviens pas de voir l’audace de ces gens-là.

Ils ont une force de frappe incroyable, assise sur l’idéologie, qui leur permet tout. Imaginez si le type n’avait pas été attrapé !

Quelles conséquences ce drame peut-il avoir sur la campagne ?

Je pense que l’ensemble de la communauté nationale a été très mature. Elle n’a pas été déstabilisée par ce qu’ont voulu faire SOS-Racisme, François Bayrou ou Jean-Luc Mélenchon (…)

Atlantico

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