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Abd Al Malik, musicien, poète et François Durpaire, historien, ont lancé un mouvement civique, destiné à mobiliser pour le vote, constituant un collectif de cinquante-neuf artistes et personnalités.

Cette crise de défiance, pour beaucoup de jeunes, se double d’une crise d’appartenance à la nation, une crise de la francité dont parlait Edgar Morin il y a déjà vingt ans ! (Le Monde du 5 juillet 1991.) N’est-il pas paradoxal que certains de ces jeunes qui annoncent qu’ils ne voteront pas le 22 avril se passionnent pour la présidentielle sénégalaise, dont le second tour opposera, dimanche 25 mars, Macky Sall et Abdoulaye Wade ? Certains mêmes participent à des réunions, et se renseignent pour savoir s’ils peuvent voter et comment ils peuvent peser sur cette échéance.

Voter, c’est donc dire que notre “bled”, c’est la France ! C’est dire que, de parents bretons, polonais, antillais, maliens, algériens, nous ne formons, par l’élection, qu’une seule communauté, celle des citoyens ! C’est dire que la politique n’est pas seulement affaire de budget à équilibrer ou de comptes à redresser, mais de gens différents à faire vivre ensemble. […]

Le Monde

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