(…) Pour le leader trotskyste, la question c’est « comment on fait pour que le climat change et qu’il n’y ait pas une stigmatisation, une islamophobie qui s’installe ».
« Quand François Hollande, on lui pose quatre fois la question au 20h pour savoir s’il y a trop ou pas d’immigrés en France et qu’il n’est pas capable de répondre, ça veut dire qu’il y a un malaise.
Il ne doit pas y avoir de malaise. Il n’y a pas trop d’immigrés dans ce pays, il y a trop de racistes, il y a trop de racisme. C’est ça qu’il faut combattre », lance-t-il.
Sur la candidature de Philippe Poutou pour le NPA, qui stagne à 0,5% d’intentions de voix « ça ne veut rien dire. En 2002 j’étais entre 0,5 et 1% jusqu’aux deux dernières semaines de campagne ». Quant aux dirigeants du NPA qui ont annoncé leur soutien à Mélenchon, il affirme : « J’acte ça. Je ne suis pas dans l’amertume. Il ne faut pas injurier l’avenir, nos routes se recroiseront probablement ».
Soulignant que le NPA est indépendant du PS, à la différence du Front de gauche, il termine : « Il ne faut jamais oublier qu’en politique, la fortune est capricieuse ».