Les articles se multiplient pour souligner que Mohamed Merah était Français et que finalement l’islam n’a pas à être évoqué dans les évènements tragiques de Montauban et Toulouse. Pas la moindre amorce d’autocritique. Par contre Abdennour Bidar, professeur de philosophie à Sophia Antipolis, fait un constat accablant dans Le Monde .
Tribune de Samia Hathroubi, co-fondatrice et responsable des JEM EGO, Juifs et Musulmans Ensemble Génération Ouverte.
Mohamed Merah n’est ni afghan, ni iranien, ni pakistanais mais français. Il est le produit de notre pays et c’est bien pour cette raison que sa trajectoire me questionne d’autant plus.
Dans une tribune de Samia Hathroubi, publiée le 19 mars, le prénom d’un des militaires tués, Abel, était devenu Abdel…Respect Mag
Tribune de Nordine Nabili, rédacteur en chef du Bondy Blog dans laquelle il s’indigne que l’islam puisse être évoqué à propos des évènements tragiques de Montauban et Toulouse.
«L’islam a bon dos !». […] Cette jeunesse a besoin d’entendre qu’elle est légitime dans ce pays, qu’elle fait partie du rêve français.
Abdennour Bidar, parle de «maladie de l’islam» :
«[…] la culture islamique est depuis plusieurs siècles enfermée dans ses certitudes, enfermée dans la conviction mortifère de sa ‘vérité’. Elle est incapable d’autocritique. Elle considère de façon paranoïaque que toute remise en cause de ses dogmes est un sacrilège. Coran, Prophète, ramadan, halal, etc. : même chez des individus éduqués, cultivés, par ailleurs prêts au dialogue sur tout le reste, la moindre tentative de remise en cause sur ces totems de l’islam se heurte à une fin de non-recevoir.»