Passé en plan vigiparate écarlate la semaine passée, la municipalité de Toulouse avait fourni des armes à ses policiers municipaux. Cette alerté étant maintenant levée, ceux-ci doivent désormais les rendre. Pour certains policiers municipaux, la pilule passe mal.
La mairie de Toulouse a provoqué la colère des policiers municipaux, en leur retirant l’arme qu’ils portaient face à la menace de nouvelles attaques, après la tuerie perpétrée dans une école juive par Mohamed Merah. « Ecarlate levé, on revient à ce qui se faisait avant » : armer les quelque 170 policiers municipaux seulement pendant leur vacation de nuit, de 20h à minuit.
Cette décision a suscité la colère du Syndicat national des policiers municipaux-FO : « C’est tout bonnement inadmissible, c’est scandaleux (…). On joue avec la vie des gens. Qui dit que demain il n’y aura pas un fou qui va resurgir ? », a estimé le secrétaire général du SNPM-FO, Frédéric Foncel. « S’il y avait eu un policier municipal armé devant cette école, ça aurait au moins participé, peut-être, à essayer d’arrêter ce drame ». Il dénonce une décision « idéologique ».
(Merci à Kalamine)