Pressé par les questions de la cour d’assises, mis devant l’évidence de sa culpabilité, Marius Culeac, 34 ans, ressortissant roumain arrivé en France en 2009 et interpellé en janvier 2010, a choisi de s’enferrer dans la dénégation. Jusqu’à refuser de comparaître… Mardi soir, les jurés l’ont reconnu coupable du viol d’une jeune étudiante et l’ont condamné à onze ans de réclusion criminelle.
Lundi, ce ressortissant roumain a assisté aux débats aidé par un interprète. Mais le lendemain, il a carrément refusé d’être extrait de la maison d’arrêt. “Il a invoqué le fait qu’il était très fatigué psychologiquement” indique son avocat.
Son ADN a été retrouvé sur le gilet de la victime et, comme il était fiché pour différentes affaires de vols à l’étalage (notamment de parfums qu’il dérobait à raison de plusieurs milliers d’euros par mois), son nom est sorti. (…)
La victime n’a donc pas eu les aveux de son tortionnaire, qui n’a même pas daigné assister aux débats jusqu’au bout, mais elle a pu entendre la plaidoirie de rupture de Me Sabin, qui a plaidé coupable en l’absence de son client. “Oui, sa culpabilité est établie. Mais ce n’est pas un prédateur sexuel. Le vol était son mode de vie, c’est d’abord un vol suivi d’un viol d’opportunité” estime l’avocat.