[30-03-12] Les autorités ont lancé des contrôles policiers des sans-papiers entassés dans des immeubles délabrés dans des quartiers défavorisés du centre d’Athènes situés notamment autour de la place Omonia. L’objectif est de regrouper les migrants irréguliers dans des « centres fermés », a expliqué le ministre Michalis Chryssohoidis. Les échos
• Ajout vidéo du 30-03-2012 (images de 2011)
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Alors qu’un mur de barbelés est construit à la frontière turque, le gouvernement grec a décidé d’aménager des camps de l’armée pour accueillir les migrants.
Les habitants de la ville de Kozani, dans le nord-ouest du pays, sont perplexes. La décision du Conseil des ministres, hier, de transformer un ancien camp de l’armée de la région en centre d’accueil pour les immigrés, fait débat. Dans quelques jours, après le feu vert du Parlement, les travaux vont commencer. Mille personnes pourront être accueillies. La surveillance relèvera de la police, mais ce sera une société de sécurité privée qui gérera l’intérieur du camp.
Nombre de Kozaniens refusent de voir arriver des centaines d’immigrés clandestins dans leur ville et craignent, entre autres, une augmentation de la criminalité et la dégradation de l’image de leur région. Il n’empêche, le gouvernement y voit la seule solution pour désengorger les centres d’accueil du nord du pays débordés par l’afflux de migrants.
300 migrants par jour
Originaires d’Afghanistan, du Pakistan, d’Algérie, du Maroc ou du Soudan, et aidés par des passeurs, près de 300 personnes, enfants, femmes et hommes arrivent en Grèce, chaque jour, avant d’être entassés dans des centres de rétention, bien loin du “rêve européen” tant convoité. (…)