Jugé en appel à Créteil pour des viols commis à Paris sur au moins treize femmes âgées de 20 à 74 ans, M’hamed Rouichi a été condamné à 30 ans de réclusion.
(…) Le procès, qui s’était ouvert le 22 mars, s’est tenu comme en première instance à huis clos à la demande des victimes de Rouichi, un Français de 52 ans né à Constantine, en Algérie.
(…)Sans domicile fixe, il avait été interpellé le 26 juillet 2006, gare de Lyon, après avoir été confondu par son empreinte génétique, retrouvée sur trois victimes.
Déjà condamné en 1983 à 10 ans de prison pour homicide volontaire,
l’accusé comparaît cette fois pour une série de viols qui duraient parfois une nuit entière et qui étaient pour certains accompagnés de pratiques scatophages, commis sur au moins 13 femmes de 20 à 74 ans entre 1994 et 2006.
Durant la procédure et les audiences, il avait reconnu être l’auteur de plusieurs de ces faits, fréquemment accompagnés de vols.
L’expert qui l’a examiné avait relevé que ses capacités de récidive “apparaissaient maximales“.