Partout en France ce samedi, les défenseurs des langues régionales vont manifester. L’affaire déchaîne les passions. Et elle divise la gauche comme la droite.
Alors que les défenseurs des langues régionales vont, un peu partout en France, se mobiliser et défiler ce samedi contre l’Etat jacobin et centralisateur
–et pour une vraie reconnaissance dans une Charte de ces langues minoritaires (mais venues de loin)- ce dossier, en pleine campagne présidentielle, divise la droite comme la gauche.
Dans le camp des « pour », on trouve à gauche François Hollande (issu, par ses racines, de la « deuxième gauche » rocardienne) et Eva Joly. Et on trouve dans le camp des « contre » Jean-Luc Mélenchon et Jean-Pierre Chevènement. A droite, on trouve dans le camp des « contre » Nicolas Sarkozy et son « conseiller spécial », le séguiniste Henri Guaino. Et dans le camp des « pour », un nombre considérable de notables régionaux, avocats de la décentralisation et des réalités vivantes, comme on dit, du « terroir ». (…)