Après la demande de la dissolution de l’Union des Organisations Islamiques de France (UOIF), son président, Ahmad Jaballah, a annoncé, vendredi 30 mars, son intention de poursuivre en justice la présidente du Front national pour ses propos jugés «inacceptables».
«Les responsables de notre pays considèrent bien l’UOIF comme proche des islamistes, sinon même des terroristes», avait indiqué le FN par communiqué. […]
La fédération musulmane a dénoncé «la surenchère politicienne». Avant d’ajouter : «La liberté d’association et d’expression, que l’UOIF n’a eu de cesse de défendre, est l’un des fondements de notre République. Ce droit ne saurait être remis en cause pour des raisons électoralistes évidentes».
«Les propos de Marine Le Pen sont une fois de plus diffamatoires. L’UOIF, partenaire institutionnel reconnu, a toujours agi dans le cadre de la légalité et n’a jamais été inquiété par la justice. Cette accusation mensongère et intolérable met en danger, à travers l’UOIF, l’ensemble des musulmans de France», conclut le communiqué.