Vendredi dernier, un rabbin a fait l’objet d’insultes antisémites à Nîmes, ce qui a entraîné l’interpellation d’un suspect. Celui-ci sera convoqué en mai au tribunal correctionnel. La Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) de Nîmes a décidé de se constituer partie civile. Patrice Bilgorai, son président, fait le point sur la situation.
Pourquoi la Licra a-t-elle décidé de se porter partie civile dans une affaire d’insultes à caractère antisémite ?
A quoi attribuez-vous ces actes antisémites ?
Les raisons ne sont pas à trouver dans le contexte de campagne électorale.
Dans un certain nombre de quartiers, il y a peut-être une façon de reporter à Nîmes ce qui se passe dans le conflit israélo-palestinien.
On est dans le fantasme. Mais aucune situation sociale ou autre ne peut justifier un tel comportement vis-à-vis des Juifs et de qui que ce soit d’ailleurs. Je rappelle que le racisme n’a pas de couleur. La Licra défend tous ceux qui sont victimes de racisme si les actes sont avérés.