(…) Qu’importe le sujet, tant que Guy Bedos y répond, le public est fasciné.
Et lui se lâche. Intarissable sur Sarkozy (« S’il est réélu, je ne réponds plus de rien »), il 
n’hésite pas à voler au secours de François Hollande : « Bien sûr que j’ai peur qu’il soit battu, mais l’avantage avec le pessimisme c’est qu’on ne peut avoir que de bonnes surprises. Il faut arrêter les critiques sur Hollande, dans le genre mou, il n’est pas si mou que ça.
D’ailleurs quand Martine Aubry dit que c’est une couille molle, je me demande comment elle le sait ? » Et le voilà qu’il pousse même sa démonstration jusqu’à la provoc’ :
« C’est une belle salope, quoique non, elle n’est pas belle » !
Et au cas où il resterait une once de doute sur son vote éventuel, l’humoriste enfonce le clou : « Entre Nicolas sarkozy et François Hollande mon choix est fait » et se donne même une mission à jouer dans la campagne, « Je ferai tout pour que Jean-Luc Mélenchon et François Hollande se parlent. » (…)
