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Tribune libre de Paysan savoyard

Dans le cas où l’un des deux candidats du consortium formé par l’UMP et le PS serait élu, 1 million d’immigrés supplémentaires entreront légalement en France pour s’y installer au cours du prochain quinquennat, si le rythme actuel de l’immigration se maintient (plus de 200 000 entrées légales par an). Si l’on ajoute les naissances et l’immigration illégale et que l’on tient compte des départs et des décès, la France comptera au total dans cinq ans 2 millions de personnes supplémentaires originaires de l’immigration.

Compte-tenu de son ampleur et de sa soudaineté, le processus d’immigration en cours constitue en réalité un phénomène d’invasion. L’immigration non européenne a commencé dans les années soixante ; elle est devenue massive à compter des années soixante-dix. La population d’origine non européenne installée en France peut aujourd’hui être évaluée à au moins 12 millions de personnes. Dès lors si le processus se poursuit, la population autochtone sera mise en minorité et marginalisée bien avant la fin du siècle. La société française et plus généralement la civilisation européenne auront alors disparu.

A l’intention de ceux qui s’apprêtent à voter pour M. Sarkozy ou pour M. Hollande en croyant percevoir entre eux des différences substantielles, nous pensons utile de rappeler que, pour ce qui concerne en tout cas cette question de l’immigration, la plus fondamentale de toutes parce qu’elle engage la survie même de notre peuple et de notre civilisation, la gauche et la droite conduisent à quelques nuances près la même politique depuis quarante ans. Les deux ailes du Système font mine de s’affronter violemment sur des questions secondaires (voile, minaret, vote des étrangers…) pour camoufler aux yeux des électeurs naïfs leur accord profond sur l’essentiel : la poursuite de l’immigration massive.

Avec l’espoir, probablement vain, d’inciter les électeurs abusés à exprimer cette fois un vote de prise de conscience, un vote de « coup d’arrêt », un vote de sursaut, un vote de refus de la décadence, un vote de refus de l’invasion, un vote d’espoir, un vote d’avenir, un vote de recomposition politique, un vote de reconquête de notre identité, nous insisterons, une fois encore, sur les quatre conséquences que la poursuite de l’immigration impliquera inéluctablement :

  • L’immigration persistante entraînera tout d’abord une dégradation continue des conditions de vie.

Provoquant par définition une augmentation importante de la population, elle se traduira pas une hausse continue du prix du logement, par une extension de l’urbanisation et par un accroissement de la pollution. Rappelons que la population française métropolitaine, qui était de 40 millions après la guerre, a explosé depuis : 50 millions dès 1968 ; 60 millions en 2002. 62 millions aujourd’hui. Et l’augmentation se poursuit. Or la plupart des familles autochtones n’ont que deux enfants, ce qui aurait dû se traduire normalement par une stabilisation de la démographie ! Dans quelques années dans ces conditions, seuls les ménages à haut revenu pourront habiter dans des endroits vivables.

  • L’immigration provoquera la ruine des systèmes sociaux et des services publics.

D’ores et déjà la sécurité sociale, l’hôpital, l’éducation nationale, le système de retraite, le système de logement social ont commencé à imploser sous le poids de l’immigration, débordés par le nombre, débordés par les difficultés sociales inhérentes aux populations immigrées, débordés par les comportements incivils et délinquants. Les systèmes publics ont été jusqu’ici maintenus à peu près à flot en étant financés par la dette, passée en trois décennies de 5 % à 85 % du PIB. Or la crise de la zone euro semble indiquer que l’endettement public a aujourd’hui atteint sa limite. Dans quelques années, seuls les membres de la classe supérieure pourront se soigner correctement, scolariser leurs enfants dans un contexte favorable et disposer d’un niveau de vie confortable à leur retraite. Malheur aux autres, et en particulier aux familles de salariés, qui, accablées d’impôts, seront évincées des services publics et des protections dont elles bénéficient jusqu’à présent.

  • L’immigration alimentera une augmentation continue de l’insécurité et de la délinquance.

Selon les statistiques officielles, 3 millions et demi de crimes et de délits sont commis chaque année. Les enquêtes de « victimisation » montrent que ce nombre est en réalité trois fois plus élevé, un grand nombre de délits n’étant pas portés à la connaissance de la police. Une grande partie de ces délits et crimes sont commis par des étrangers ou par des personnes originaires de l’immigration. Si l’immigration se poursuit et si une partie des immigrés présents ne sont pas reconduits (en particulier les clandestins et les étrangers et naturalisés condamnés), la délinquance continuera à croître. Au cours du prochain quinquennat des centaines de milliers de Français autochtones seront victimes de cambriolages, de braquages, d’agressions, de car-jacking, de home-jacking, de coup de couteaux, de viols… Parmi ces victimes il y aura de nombreux électeurs de M. Sarkozy et de M. Hollande (ce qui au demeurant ne sera que justice). Dans les années qui viennent, seules les personnes disposant de revenus élevés pourront se protéger de la délinquance en habitant dans des endroits sécurisés.

  • L’immigration enfin conduira la population de souche européenne à baisser les yeux dans son propre pays.

L’attitude de réserve et de soumission que nous devrons adopter du fait de l’invasion migratoire prendra plusieurs aspects :

Nous devrons rester vigilants en toutes circonstances pour éviter les rencontres malencontreuses. Changer de trottoir, changer de voiture dans le métro, s’interdire certains lieux, proscrire certains horaires, éviter de croiser le regard d’une personne issue de la « diversité »…

Nous devrons cohabiter, dans les différents compartiments de notre vie, avec des personnes issues de la diversité. Dans le cadre professionnel, un nombre croissant de nos collègues auront une origine différente de la nôtre (les quotas de la « discrimination positive » imposeront la diversité dans tous les secteurs et à tous les niveaux). A l’hôpital et dans les maisons de retraite, nous serons soignés de plus en plus souvent par des personnels issus de la diversité, ce qui rendra la position de faiblesse dans laquelle la fréquentation de ces lieux nous place par nécessité encore plus délicate et pénible à supporter.

Les responsables des entreprises de travaux auxquelles nous devront faire appel, les commerçants auxquels nous nous adresserons, les conseillers des banques auprès desquels nous solliciterons un emprunt, les fonctionnaires des guichets devant lesquels nous nous présenterons, tous seront de plus en plus fréquemment issus de la diversité. Il en sera de même des policiers qui nous toiseront et nous verbaliseront. Nous devrons côtoyer au quotidien des voisins de palier diversifiés. Certains des membres de nos propres familles seront issus de l’immigration ou du métissage. Nous serons souvent mal à l’aise lorsque nous rencontrerons toutes ces personnes, compte tenu de leur origine différente et de leur fréquente hostilité latente que nous ressentirons.

Dans ces conditions, nous devrons rester toujours vigilants, taire nos opinions et nos réactions, prendre garde en toute circonstance, même dans les lieux les plus privés, aux propos que nous tiendrons. Nous devrons faire allégeance à l’idéologie universaliste ou à tout le moins rester cois sur le sujet. Il nous sera défendu d’exprimer la nostalgie que suscite en nous la pensée de la France« d’avant ». Nous devrons accepter sans réagir les provocations que les communautés d’origine immigrée multiplieront, bien conscientes qu’elles sont de participer à une entreprise historique d’invasion.

Rappelons au passage que les innombrables revendications et affirmations d’appartenance communautaire qui se multiplient depuis trente ans avec une force sans cesse croissante, en particulier dans la communauté musulmane, ne sont pas seulement des comportements à caractère religieux : ce sont également, et sans doute avant tout, des manifestations identitaires et politiques.

Précisons que ces différentes perspectives peu engageantes sont d’ores et déjà en voie de réalisation et conditionnent depuis déjà plusieurs années le quotidien de nombreux Français de souche européenne.

Si l’on souhaite conjurer cet horizon catastrophique, il n’est plus permis de tergiverser. Il faut, entre autres urgentes dispositions, reconduire les clandestins, renvoyer les délinquants étrangers et naturalisés, changer la loi pour réserver les droits sociaux et l’accès aux services publics aux seuls nationaux, restreindre l’accès à la nationalité en supprimant le droit du sol, ne plus délivrer de visas dans les pays d’immigration…

Quels arguments peuvent opposer à cela les électeurs des partis du Système ? Une telle politique susciterait certaines tensions ? Certes. Mais plus ces mesures seront prises à temps, plus les conflits civils que l’immigration va inévitablement susciter pourront être limités et maîtrisés.

Parier sur le fait que M. Sarkozy mettra en œuvre une politique de fermeté, moins molle en tout cas que celle qu’appliqueront les socialistes ? Allons donc ! Il faut être bien naïf ou de mauvaise foi pour ne pas voir que M. Sarkozy ne se montre ferme qu’en paroles : sous son quinquennat les agressions violentes ont augmenté ; et l’immigration légale a été encore plus élevée que sous les gouvernements précédents !

Les choses vont se tasser, les immigrés vont finir par s’assimiler, l’islam modéré pourra l’emporter si nous lui apportons notre soutien ? Quel aveuglement ! Ceux qui tiennent ces raisonnements ont-ils oublié que l’Histoire est pleine de ces civilisations brillantes qui ont été envahies et qui ont disparu. Ignorent-ils le sort des minorités chrétiennes dans tous les pays musulmans ?

Dans l’Espagne arabo-andalouse, comme dans l’ensemble du monde musulman médiéval, les chrétiens et les juifs avaient le statut de « dhimmis » : ils étaient tolérés mais leurs droits étaient limités ; ils devaient payer des impôts particuliers ; ils ne pouvaient pratiquer leur religion que dans un nombre de lieux restreints et le prosélytisme leur était interdit. Ils devaient en outre porter un vêtement d’une couleur particulière.

Les électeurs des partis immigrationnistes de l’UMP et du PS ont accepté par avance le statut de dhimmi, qui leur sera imposé avant qu’il soit longtemps

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