La Senlisienne agressée ce week-end a déposé plainte. Vendredi entre 22 heures et 23 heures, dans son appartement M., 34 ans, avait été rouée de coups par un inconnu. Ignorait-elle l’identité de son assaillant, comme l’affirme la procureure? Ou s’agit-il en fait de l’un des convives ? Car ce soir-là, une fête était organisée au domicile de M. Quand elle a été attaquée, elle n’était donc pas seule.
Ce nouvel épisode vient s’ajouter au vécu douloureux de M. Il y a moins d’un mois, le 5 mars, le tribunal de Senlis jugeait en comparution immédiate Sabri D., son ancien concubin, pour violences conjugales. Sur le banc des parties civiles, M. affrontait une nouvelle fois son bourreau. Il avait déjà été condamné pour les mêmes agissements. Mais, cette fois, une peine de prison ferme avait été prononcée. Le récidiviste avait écopé de treize mois de prison avec mandat de dépôt à l’audience. Me Thierry Thavard qui assistait la jeune femme, au tribunal, confiera : « Il l’avait bousillée psychologiquement. Maintenant, elle craint vraiment pour sa vie. On avait atteint un summum dans la violence. »
Ce jour-là, Sabri D. avait poursuivi son ex-compagne en voiture, il avait essayé de la percuter. Affolée, la jeune femme avait dû abandonner sa voiture et s’était réfugiée dans un bus.
Pour l’agression de vendredi, Sabri est de facto hors de cause. Il purge sa peine de prison.
