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« Ouais, c’était des juifs. C’est pas juste, si ça avait été des Arabes on n’aurait jamais fait de minute de silence. »

Lorsque Marie, professeur d’histoire-géographie à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), a découvert dans son casier le mot du proviseur l’enjoignant à faire, le 20 mars, la minute de silence en hommage aux victimes de Mohamed Merah, elle s’attendait à ce que ses élèves formulent de tels propos.

Simple provocation d’adolescents ou indicateur d’un profond malaise ? Certains élèves – une minorité –, scolarisés dans des quartiers multiculturels, ont exprimé réticences et interrogations.

Marie affirme qu’en salle des profs, ses collègues avaient eux aussi conscience que cette minute de silence allait être « problématique ». […]

Rue89

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