Hier après-midi, Yorgain N’Gapy, Lyonnais de 20 ans demeurant par intermittence à Vaulx-Milieu, a été mis en examen pour viol aggravé et tentative de viol aggravé. En 48 heures, en août 2011 à Villefontaine, deux jeunes femmes, dont une mineure, avaient été suivies par un homme alors qu’elles regagnaient leur domicile de nuit. En la menaçant avec un couteau et n’hésitant pas à faire usage de la violence, il aurait violé sa première victime. Pratiquant la boxe, sa seconde victime, mineure de 17 ans, avait réussi à le repousser malgré les coups de poing portés par l’agresseur.
Depuis, les gendarmes n’avaient qu’une description sommaire de l’homme, mais également d’un ADN établi à partir du sperme retrouvé sur la première victime. Sauf que cet ADN ne correspondait à aucun délinquant fiché. L’enquête était au point mort. L’espoir que ces faits soient un jour élucidés reposait sur un nouveau passage à l’acte de l’auteur présumé et son interpellation.
Ce qui est finalement arrivé en février. C’est en commettant un violent car-jacking au préjudice d’une jeune femme sur un parking berjallien qu’il a été appréhendé. Yorgain N’Gapy avait été jugé dans la foulée, le tribunal de Bourgoin-Jallieu le condamnant à cinq mois ferme. C’est dans ce cadre que l’ADN du jeune homme a été fiché. Le temps de comparer les ADN, le résultat est tombé sans appel, confirmé par une contre-expertise réalisée par un laboratoire privé.
