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La percée de l’islam radical dans les prisons françaises est une réalité. Longtemps professé par des imams autoproclamés, l’islam dispensé dans les prisons françaises est aujourd’hui très encadré. Y prêchent 151 aumoniers agréés par les autorités. Pour tenter de contenir les radicaux, l’administration pénitentiaire et les services de renseignement de la police se mobilisent. Mais ils n’ont pas encore trouvé la solution…

Il y aurait, dans les établissements pénitentiaires en France, près de 20.000 musulmans pratiquants (c’est-à-dire respectant le ramadan) sur 66.000 détenus.

C’est un document de travail de 89 pages, commun à l’administration pénitentiaire et aux services de renseignement de la police (DCRI, direction centrale du renseignement intérieur, RG Paris et SDAT, sous-direction antiterroriste). […] Objectif de ce guide: donner des indices aux surveillants de l’administration pénitentiaire (AP) pour dépister les signes de radicalisation des détenus de confession musulmane.[…]

Dans les couloirs de la détention, les surveillants redoutent de plus en plus les fouilles des cellules. «Certains nous interdisent de toucher et de déplacer leurs objets de cultet, explique un gardien de la centrale de Poissy. Le tapis de prière fait partie de ces reliques… On leur demande de le déplacer eux-mêmes.» La période du ramadan est aussi difficile à gérer. «Nous leur servons un plateau froid en cellule, à midi, qu’ils peuvent conserver jusqu’à la tombée de la nuit. Certains le mangent dès que nous avons le dos tourné. Ils s’inscrivent sur la liste des pratiquants pour être bien vus des autres, ceux qui «contrôlent. La religion s’impose par la pression morale, par la violence, par la corruption aussi…»

«Il y a eu un moment, au début des années 2000, où le pouvoir a changé de main dans les prisons. Le grand banditisme auquel j’appartenais a cédé devant les califes, plus forts, plus nombreux… À l’époque, les musulmans priaient dans les cours de promenade. Quand la directive de l’AP est tombée, vers 2004, imposant la prière dans les cellules ou dans une salle affectée à cela, les musulmans ont bloqué le parloir avec les familles à l’intérieur.» raconte Patrick Guillemin, ancien braqueur, vingt-trois ans de prison. […]

Le Figaro

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