On parle beaucoup du compteur quotidien des morts en Syrie – d’ailleurs, sans préciser s’il s’agit de civils, de militaires, de forces « révolutionnaires » ou « loyales » au régime, comme l’a justement noté Frédéric Pichon.
Etrangement, à moins de deux heures de taxi de Damas, la crise politique qui secoue le Liban intéresse moins nos médias en quête de sensationnalisme. Pourtant, il a bien failli y avoir effusion de sang la semaine dernière lorsqu’un mystérieux sniper a tenté d’assassiner Samir Geagea, figure des Forces Libanaises, dont il représentait l’aile antisyrienne pendant la guerre civile.